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Création 2018
Création en coproduction avec l’Illiade à Illkirch
les 22, 23 et 24 novembre 2018 à 20h30
et le dimanche 25 novembre 2018 à 17h
24h passées aux urgences il y a un an pour une « douleur thoracique gauche suspecte » qui va se révéler n’être au final qu’une simple « névralgie intercostale musculaire ».
24h d’un véritable cauchemar éveillé où chaque seconde semble des heures, et dans cet espace temps sidéral, ma vie et ma perception de l’existence et du monde ont changé et basculé à jamais.
24h à toucher du doigt et à mettre en lumière une certaine forme de dénuement, de mise à nu littérale de l’être humain mais aussi de l’homme de théâtre que je suis.
24h pendant lesquelles toute ma vie a défilé dans ma tête, avec les êtres aimés ou disparus, mais aussi avec tous ceux inconnus à ce jour et à découvrir.
24h hallucinantes de la vie d’un homme, plongé en plein cœur du théâtre de la vie et de la comédie humaine, avec toutes ses surprises, ses doutes, ses peurs, ses rebondissements et ses joies.
Cette pièce nous parle avec beaucoup d’humilité, de dérision, d’humour mais aussi de sincérité et de profondeur, du rapport du corps à la douleur, de la peur du vide, de l’urgence à vivre. Elle nous entretient également du fonctionnement militaire, surréaliste et kafkaïen de ce service si particulier que sont les urgences d’un hôpital.
Christophe Feltz
Auteur, comédien, metteur en scène
La compagnie Théâtre Lumière et l’Illiade (où Christophe Feltz a été artiste associé pendant plusieurs années) collaborent ensemble avec bonheur sur de nombreuses créations depuis plus de 20 ans.
Photos : Daniel Stanus
Création 2018
Création en coproduction avec le musée Würth à Erstein
le samedi 06 octobre 2018 à 20h
et le dimanche 07 octobre 2018 à 16h
Ce spectacle original, spécialement écrit et mis en espace pour ce magnifique écrin théâtral qu’est l’auditorium du musée Würth à Erstein, servi par plusieurs interprètes de talent (jeu Anne-Laure Hagenmuller, Luc Schillinger, Christophe Feltz, piano en direct Grégory Ott), mettra en scène avec beaucoup de sincérité mais aussi de dérision et d’humour, le quotidien et les coulisses d’un musée d’art moderne et contemporain.
Dans un esprit festif, jubilatoire et surréaliste, le spectateur assistera à de multiples situations étonnantes et cocasses qui peuvent jalonner la vie et le fonctionnement d’un musée.
Création 2017
Création en coproduction avec l’Illiade à Illkirch en mars 2017, et suite au succès reprise les 15, 16, 17 février 2018 à 20h30 et le 18 février 2018 à 17h
« Mon Psy, c’est quelqu’un » est un hommage au merveilleux texte de Raymond Devos intitulé « Mon chien, c’est quelqu’un ».
Pour la 30e création en 25 ans d’existence de ma compagnie Théâtre Lumière, j’ai décidé de mettre en écriture, en lumière et en scène, avec beaucoup de sincérité, d’humour mais aussi de dérision, toutes ces années passées sur les divans, à chercher à comprendre qui je suis réellement.
Ce projet théâtral, très excitant artistiquement, arrive à un juste moment de ma carrière de comédien et de metteur en scène, en prolongement du triptyque réalisé autour des œuvres humoristiques de Pierre Desproges, Raymond Devos et Alex Métayer.
L’idée est de théâtraliser le plus précisément, le plus finement et le plus drôlement possible, l’envers du décor, la cuisine secrète de ces lieux magiques que sont les cabinets de psys.
Je vous invite à plonger et à embarquer avec délice et curiosité dans l’univers passionnant de la rencontre entre le théâtre et le monde fascinant de l’inconscient, étroitement liés et connectés, prenant leurs sources dans les mêmes strates de l’âme, de l’esprit et du sentiment.
Soyez des nôtres dans l’exploration ludique de ces champs des possibles, sans oublier l’enfant fondateur de nos existences et sa vitale et extraordinaire capacité d’émerveillement !
Christophe Feltz
Comédien, metteur en scène
15 janvier 2017
Les 15, 16 et 17 février 2018 à 20h30 et le 18 février 2018 à 17h à l’Illiade à Illkirch
Le 23 mars 2018 à 20h30 à la Salle Evasion de Sélestat
Le 18 avril 2018 à 20h au Café Brant de Strasbourg
Mise en scène et jeu
Christophe Feltz
Lumière et scénographie
Daniel Knipper
Création musicale
Francesco Rees et Grégory Ott
Création Vidéo
Patrick Koestel
Affiche Aurélie Guthmann
Photos Jean-Louis Hess
Création 2015
« Anachronique ! » d’après les « sept impromptus à loisir » de René de Obaldia, doyen de l’Académie française
Création en coproduction avec l’Illiade à Illkirch du 10 au 13 mars 2015 à 20h30
Rencontre avec l’auteur le vendredi 13 mars 2015 à 19h à l’Illiade et le samedi 14 mars 2015 à 13h à la Librairie Kléber de Strasbourg
Le 17 avril 2015 à 14h15 et 20h30 au Moulin 9
de Niederbronn
Visionner l’interview de Christophe Feltz sur France 3 Alsace
Visionner l’interview de Christophe Feltz sur Alsace 20
René de Obaldia, né en 1918 à Hong-Kong, doyen de l’Académie française depuis 1999, est un auteur majeur et incontournable de l’histoire théâtrale française et mondiale, avec comme compagnons de route « surréalistes » et du théâtre dit de « l’absurde » Jean Tardieu, Alain Robbe-Grillet, Jacques Audiberti, Roland Barthes, Eugène Ionesco et Samuel Beckett.
Il est traduit et joué dans le monde entier, mise en scène et interprété en France par les plus grands comme Jean Vilar, Michel Simon, Maria Casarès, Georges Wilson.
« Zeus ! Lorsque, il y a quelques années, je jetais ces « Impromptus » sur le papier, j’étais à mille lieux de soupçonner qu’ils allaient être traduits dans une vingtaine de langues et qu’ils entreprendraient joliment le tour du globe ! Quel embrasement ! » René de Obaldia.
De nombreux prix ont couronné sa carrière : Prix de la critique dramatique, du théâtre de l’Académie française, de l’humour noir, de la poésie, de la littérature, Marcel Proust, Molière d’honneur et du meilleur auteur.
Il propose un théâtre fait « d’heureux instants de complicité avec des spectateurs qui ne confondent pas nécessairement la gravité avec la pesanteur ».
René de Obaldia est un auteur clairvoyant et visionnaire de son temps, et sa profondeur se nomme audace, liberté, légèreté, fantaisie et extravagance. Son écriture est belle, forte, drôle et incisive, quant au fond, il est d’une puissance et d’une acuité sidérante.
René de Obaldia, en presque un siècle d’existence, a su analyser, décrypter, tirer des leçons, émettre des hypothèses et extrapoler sur les dérives d’une société en marche, aveuglée par ses principes et ses habitudes, mais sans jamais omettre de divertir son public.
Il s’agit à chaque fois de duos ou de trios, rondement menés, pleins de surprises et qui ne laissent jamais préjuger du dénouement. Obaldia met en perspective, transpose, parodie, et pousse jusqu’à l’absurde des traits de caractères ou des situations tout à fait ordinaires.
Il n’hésite pas à utiliser la tragédie antique, le vaudeville, des personnages historiques, des références théâtrales comme Shakespeare ou encore les mythes fondateurs, connus du plus grand nombre, afin d’éveiller des réminiscences et sensations qu’il torpille ensuite pour saisir le spectateur et l’amener au rire et à la réflexion.
Les lieux sont multiples : un théâtre, une masure, un intérieur petit bourgeois, un champ de cailloux !
C’est le lieu « théâtre » que nous avons retenu pour la cohérence de notre projet qui réunit trois textes de formes différentes, et qui nous parlent de sujets brûlants aussi divers que l’amour et ses dérives, la consommation et ses déchets, le progrès et ses incongruités, la connaissance et ses égarements …
Un théâtre, lieu de vie, de surprises, d’étonnement !
Lieu de tous les possibles et terrain de prédilection des acteurs.
« N’est-ce point la meilleure récompense pour un auteur qui ne croit pas à l’incommunicabilité, mais au contraire, à d’ardentes trouées dans la nuit du siècle, pour peu que se déroule – aux yeux d’un public fraternel et éveillé – le mariage du cœur et de l’esprit ? » René de Obaldia
Chantal Richard et Christophe Feltz
Mise en scène et adaptation Christophe Feltz, Chantal Richard
Jeu Christophe Feltz, David Lopez, Chantal Richard
Lumière et scénographie Daniel Knipper
Musique Francesco Rees
Costumes Rita Tataï
Photos Jean Louis Hess
Affiche Aurélie Guthmann
Extraits « Poivre de Cayenne »
Le Petit « Veux-tu que je te dise, il y a quelque chose de pourri au royaume de…du…de la… »
Le Grand « Du Danemark. »
Le Petit « Mince alors, comment tu sais ça ? »
Le Grand « Mon cousin germain…l’espoir de la famille. Il se destinait au théâtre.
Au moment où il venait de retenir cette phrase-là , il a eu une attaque »
Le Petit « Moi aussi j’aime bien le théâtre et j’aime bien penser. Faut que je pense, c’est plus fort que moi…Casser des cailloux, ça me laisse l’esprit libre…Mais toi, t’as aucune imagination : on te mettrait en Enfer, tu croirais que c’est l’Enfer ! Mais ici c’est le Paradis, tu m’entends, le Paradis ! »
Le Grand « D’accord, c’est le Paradis. Te fâche pas. Au Paradis on doit pas se fâcher. Deux copains comme nous… »
Le Petit « Quand même casser des cailloux ! Tu te rends compte ? A notre époque ! On se croirait au temps de Charles Martel ! »
Le Grand « Tu voudrais pas qu’on casse des nouilles ! »
Le Petit « Veux tu que je te dise, eh bien, on est anachronique.
Voilà ce qu’on est : a-na-chro-nique ! »
Création 2014
« Matière à Rire » d’après Raymond Devos
Création en coproduction avec le Moulin 9
de Niederbronn en janvier 2014
En tournée depuis 2014, plus de 60 représentations
Festival d’Avignon 2015 (Théâtre Cinévox)
Au Moulin 9 de Niederbronn le 30 janvier 2014 à 14h15
Les 31 janvier et 01 février 2014 à 20h30
A l’Espace Culturel de Vendenheim
du 06 au 08 février 2014 à 20h30
A la Salle Braun de Metz
le 15 février 2014 à 20h30
Au Caveau Littéraire de Saint-Louis
le 20 mars 2014 à 20h30
A l’Auditorium du Musée Würth à Erstein
le 23 mars 2014 à 16h
A la Médiathèque Josselmann de Rosheim
le 30 septembre 2014 à 20h30
A l’Auditorium du Pont du Gard
le 08 novembre 2014 à 20h
Au Café Culture de Saverne
le 18 décembre 2014 à 20h15
Au Café Brant de Strasbourg
le 28 janvier 2015 à 20h
A la Salle du Musée de Saint-Dié des Vosges
le 03 avril 2015 à 20h30
A la Salle Saint-Michel de Herrlisheim
le 08 avril 2015 à 20h
A la Salle des Fêtes de Biesheim
le 10 avril 2015 à 20h
A la Médiathèque de Rouffach le 14 avril 2015 à 20h
A la Salle Culturelle de Waldighoffen le 18 avril 2015 à 20h
Aux Jardins de la Ferme Bleue à Uttenhoffen le 04 juin 2015 à 20h
A l’Hôtel du Département du Bas-Rhin Journée de la Lecture Publique
le 06 juin 2015 à 10h30
Au Festival d’Avignon 2015, au Théâtre Cinévox, Place de l’Horloge,
du 04 au 26 juillet 2015 à 14h15
Au Café Culture de Saverne le 10 octobre 2015 à 20h15
Au RiveRhin de Village-Neuf le 16 octobre 2015 à 20h30
A l’Illiade à Illkirch le 30 octobre 2015 à 20h
A l’Espace Athic à Obernai le 06 novembre 2015 à 20h30
Au Café Brant de Strasbourg le 16 décembre 2015 à 20h
Au Casino des Faïenceries de Sarreguemines le 22 janvier 2016 à 20h30
A la Scène de Pfaffenhoffen le 30 avril 2016 à 20h30
A la Ville de Strasbourg à Epfig les 17 et 18 juin 2016 à 20h45
A l’Espace Culturel des Sept Arpents de Souffelweyersheim
le 03 septembre 2016 à 20h
Au Fil d’Eau de la Wantzenau le 25 novembre 2016 à 20h30
Au Moulin 9 de Niederbronn le 10 décembre 2016 à 20h
Au Café Brant de Strasbourg le 14 décembre 2016 à 20h
A la Salle des Fêtes de Hoenheim le 27 avril 2017 à 20h15
A la Galerie Philippe Decorde les 28 et 29 septembre 2017 à 20h
Au Pôle Culturel de Drusenheim le 13 octobre 2017 à 20h
A la Salle Socioculturelle d’Eckwersheim le 14 octobre 2017 à 20h30
A la Salle Jeanne d’Arc de Rhinau le 10 novembre 2017 à 14h et 20h
Au Café Brant de Strasbourg le 21 mars 2018 à 20h
Au Collège Fustel de Coulanges de Strasbourg le 26 juin 2018 à 20h
A la Cour des Boecklins de Bischheim le 18 octobre 2018 à 14h et 20h
Au Café Brant de Strasbourg le 21 novembre 2018 à 20h
Sur le bateau de Batorama de Strasbourg le 28 novembre 2018 à 20h30
A la Mairie de Barr le 26 mai 2019 à 18h
A La Scène de Strasbourg le 08 novembre 2019 à 20h30
Au Café Brant de Strasbourg le 18 mars 2020 à 20h
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Raymond Devos, formidable clown du verbe, jongleur de mots, funambule de la syntaxe, nous emporte dans ses textes dans un océan de poésie, d’humour et de finesse, où les vagues de rires font place à une écume d’émotion et où le flux et le reflux nous font « marée » !
Ce magicien de l’écriture remet à l’honneur toute la beauté et la subtilité de la langue française, il la réinvente et la sublime !
Il se délecte d’univers étranges et surréalistes, où les ronds-points n’ont pas de sortie, les chiens parlent et se prennent pour des humains, les gens courent faire leurs courses au marché et où le quotidien débouche systématiquement sur des situations absurdes et délirantes, dans un esprit jubilatoire et fantaisiste !
Il place au cœur de son chemin d’auteur son extraordinaire capacité d’émerveillement, qui fait de lui et des spectateurs, des enfants pour la Vie !
« Quand on dit qu’il n’y a plus d’enfants, des petits peut être, mais des grands ! »
Raymond Devos nous manque…
Sa liberté, sa fantaisie, sa dérision, son cynisme, son humour et son intelligence nous feraient le plus grand bien aujourd’hui !
Raymond Devos nous touche…
Il nous livre son intimité, ses angoisses, ses blessures, ses joies et ses éclats de rire…avec une générosité et une vérité saisissante !
Raymond Devos nous interpelle…
Son regard ciselé et aiguisé sur le monde et l’humanité est unique !
Il décortique les sentiments, analyse les comportements avec ses yeux d’humain fragile et sensible !
Raymond Devos nous parle à l’oreille, nous chuchote quelques vérités, toujours avec une grande humilité et beaucoup d’autodérision !
Il fait partie de ces grands artistes que l’on aimerait entendre aujourd’hui, parler de ce monde globalisé et déshumanisé, de ce moment de l’humanité où l’humain fabrique un monde où il n’est lui-même plus le bienvenu, de cette fameuse « crise » qui n’est pas qu’économique ou financière, mais aussi identitaire, existentielle… « crise » de la dépossession, de la perte de contrôle de l’homme sur le monde et sur lui-même, début sans doute d’une longue déshérence, d’une perte sans retour.
Mais aussi de cette fraternité oubliée, de ce monde enfermé sur lui-même, atrophié par des soucis matérialistes égocentrés et sans espoir.
Raymond Devos est un grand artiste et un poète rare car il réinvente le monde.
Il le triture, le malaxe, le déconstruit pour mieux le faire entendre et comprendre.
Raymond Devos est un artiste différent, unique et original qui restera longtemps dans nos cœurs, car ses textes finalement ne parlent que d’une chose, d’Amour !
C’est pour toutes ces raisons que je me sens « si proche de Devos » !
Raymond Devos est vivant !
Christophe Feltz
Comédien, metteur en scène
29 décembre 2014
Mise en scène Christophe Feltz
Collaboration artistique Chantal Richard
Lumière et scénographie Daniel Knipper
Piano Grégory Ott
Univers sonore Francesco Rees
Jeu Christophe Feltz
Costumes Rita Tataï
Régie son Léa Kreutzer
Vidéo Patrick Koestel