Délires en Scène d’après Alex Métayer

Création en coproduction avec l’Espace Culturel de Vendenheim les 14 et 15 juin 2016 à 20h30

affiche-metayer

Le 14 octobre 2016 à 20h30
Au RiveRhin de Village Neuf

Le 19 novembre 2016 à 20h30
Au Moulin 9 de Niederbronn

Le 30 novembre 2016 à 20h
Au Café Brant de Strasbourg

Le 06 décembre 2016 à 20h30
A la Salle du Musée de Saint-Dié des Vosges

« Délires en Scène ! » d’Alex Métayer, est le dernier opus d’un triptyque autour de l’écriture humoristique débuté avec délice en 2010 avec Pierre Desproges et poursuivi avec bonheur en 2014 avec Raymond Devos.

Le projet est de revisiter et théâtraliser des œuvres d’humoristes qui sont aussi et surtout des auteurs, des écrivains, des plumes bien trempées dans l’encrier géant de l’existence, avec ses joies, ses doutes, ses souffrances et ses surprises !

Alex Métayer, indéniablement, fait partie de ce cercle très fermé.

Marqué par un père qui rêvait de quitter l’armée et de devenir comédien, il entreprend dans un premier temps des études de musique (jazz) et de direction d’orchestre avant de se lancer avec succès dans l’écriture avec le soutien de légendes comme Brassens, Moustaki et Barbara dont il fit les premières parties au début de sa carrière.

Intrigué depuis très longtemps par cet artiste majeur, je suis allé le voir sur scène il y a quinze ans et j’ai compris immédiatement les raisons de mon intérêt artistique.

Certes, on rit de bon cœur à l’écoute de ses textes si subtils, efficaces et raffinés à la fois, mais on sent aussi par le côté « décalé » et « absurde » des univers et situations proposés, toute la filiation d’écriture avec la famille des surréalistes tels que Jean Tardieu, Jean-Michel Ribes, Roland Topor, Roland Dubillard ou encore Eugène Ionesco, que je ne cesse d’explorer théâtralement depuis la création de ma compagnie il y a vingt cinq ans.

« Le reproche que je me fais, c’est d’être un confiant invétéré, un optimiste indécrottable. Sur scène, je parle du sida, du chômage, des diplômés qui font Mickey à Eurodisney… Mais le monde où nous vivons est beaucoup plus dur que celui que je montre. En me levant le matin, je suis souvent désespéré mais mon spectacle ne l’est pas. Même si la marge est étroite entre le comique et le tragique. J’ai un contrat avec mon public, je veux le voir heureux, l’entendre rire. L’espoir, dans mes textes, passe par l’absurde ».
Alex Métayer

Christophe Feltz
Comédien, metteur en scène
08 juin 2016

Mise en scène et jeu Christophe Feltz
Lumière et scénographie Daniel Knipper
Création musicale Francesco Rees
Affiche Aurélie Guthmann
Photos Jean-Louis Hess