L’Être Urgent d’après Harold Pinter

Création à la salle « Centreville » de Strasbourg du 06 au 19 mars 1992

Harold Pinter est un auteur contemporain anglais très joué dans le monde entier, mais mon désir était d’aller visiter les fondations, les soubassements de ce colosse, de fouiner dans les souterrains de son oeuvre.
A l’heure du Chronopost, à l’époque de l’efficacité, « L’Être Urgent » est un spectacle timbré au tarif rapide. Il nous entretient essentiellement de l’homme dans l’actualité. Au rythme d’immenses autoroutes, Pinter nous emmène à l’intérieur de nous : Les questions sont adressées et les réponses sont souvent d’autres interrogations.
Harold Pinter : un monde de ruptures, une société de paroles, mais aussi de longs moments de silence, de calme avant la tempête, avant la tourmente des sentiments. Harold Pinter : l’Humain face à ses collègues, avec leurs sourires, leurs désespoirs, leurs surprises et leurs amours déviés.
Christophe Feltz

3615 Pinter

Mise en scène Francis Haas
Jeu Jean-Luc Aujar, Christophe Feltz, Brigitte Sandoval
Fast-View Antoinette Spielmann

Family Voices

Mise en scène Michel Froehly
Jeu Pierre-Jean Breyer, Yvette Stahl, Christophe Feltz
Musique, création sonore Pascal Hotzer
Lumière Gerdi Nehlig
Costumes, accessoires Françoise Gauthier
Décor Anne Schlesser
Régie générale Lionel Becquer
Relations publiques Dominique Hardy
Photo Gauthier Hofmann

« Le Centre Culturel le Maillon, que dirige avec intelligence Claudine Gironès, accueille le Festival « Turbulences », rencontres très fructueuses de jeunes compagnies dramatiques. Les objectifs fixés : mieux faire connaître au public et à la profession quelques unes des jeunes équipes qui sont le présent et l’avenir du théâtre, dont Valsey et Cassis qui présentent « Les Carabiniers » d’après le film de Jean-Luc Godard, Parades et Paradoxes avec « La Brouette du vinaigrier » et la Compagnie Théâtre Lumière avec « L’Être Urgent » d’après Harold Pinter. »
LE QUOTIDIEN DE PARIS, le 3 juin 1992

« (…) L’élégance des notes et des mots : Belle semaine en perspective qui nous permettra de nous plonger dans l’univers si particulier de l’auteur dramatique anglais Harold Pinter. »
DNA, Jean-Pierre Dahl, mars 1992

« (…) Les bouches parlent : elles disent dans un langage banal des fragments d’histoires ordinaires, des faits. Jamais rien d’exceptionnel. Toujours l’éternel retour… de la solitude, de l’exploitation des pauvres par les nantis, de l’amour où perle la nostalgie d’une fidélité impossible, de la misère sexuelle, de la difficile communication. Interprétés avec énergie et justesse par Christophe Feltz, Brigitte Sandoval et Jean-Luc Aujar. (…) Impressions qui font de Théâtre Lumière un théâtre apprécié et appréciable. »
DNA, Karine Vonna, mars 1992

« (…) L’élégant « L’Être Urgent », deux petites pièces d’après Harold Pinter autour du comédien et responsable du Théâtre Lumière, Christophe Feltz. »
LE MONDE, Jacques Fortier, juin 1992