Création au Théâtre du Hall des Chars de Strasbourg du 05 au 16 mai 1998

 

Cette création de la Compagnie Théâtre Lumière s’inscrit pleinement dans notre volonté et notre désir, après avoir abordé « Abel et Bela » de Robert Pinget en 1997 au Théâtre Jeune Public, de nous immerger et de fouiller parmi les oeuvres fortes et essentielles de ces auteurs des années 50-60, que l’on a appelés la mouvance du « Nouveau Roman », privilégiant sans conteste « l’aventure de l’écriture à l’écriture d’une simple aventure ».
Avec ce texte de Sarraute, nous touchons là à une partition intérieure très fine, très sensible, où le public est amené avec beaucoup d’humour et de distance, à imaginer et à s’impliquer dans des morceaux de vies, des bouts d’existences réelles ou imaginées, vécues ou fantasmées.
Ce spectacle nous parle de l’intérieur des êtres, de cette superbe manipulation inconsciente des mots sur nos sentiments et de nos sentiments véhiculés par ces êtres étranges, drôles et pathétiques que sont les mots, reflets de l’âme.
Christophe Feltz / Février 1998

Mise en scène Jean-Vincent Lombard
Jeu Christophe Feltz, Francis Freyburger, Chantal Richard, Roland Brodbeck
Mise en scène et scénographie Jean-Vincant Lombard
Lumière et régie générale Daniel Knipper
Musique Ismaïl Safwan
Costumes Didier Klein
Régie son Alain Duringer
Photo Olivier Roller
Réalisation vidéo Roland Muller

« Francis Freyburger et Christophe Feltz (…) tiennent avec précision et conviction le fil joliment tendu de l’amère et cruelle conversation que serre le texte de Sarraute (…). »
DNA, mai 1998