La Comédie de la Vie d’après Jean Tardieu

Création en coproduction avec le Taps Scala de Strasbourg du 04 au 12 avril 2003

Cette création est l’aboutissement de notre grand chantier théâtral « Jean Tardieu, un poète à découvrir », débuté en avril 2002 avec la création du spectacle « Des Lumières dans la Nuit ».
Ce chantier de recherche théâtrale a eu pour principal objectif de faire découvrir l’oeuvre profonde, sensible et dense (théâtre, poésie, nouvelles, entretiens, essais…) d’un des plus importants poètes français du XXe siècle ainsi que toutes les formes théâtrales ou de théâtralité qu’il a pu mettre en exergue et inventer dans un esprit ludique, raffiné et surréaliste.
Cette création met en scène un véritable cluedo théâtral, une sorte de thriller poétique qui amènera les protagonistes et spectateurs à enquêter sur la mystérieuse disparition du Baron de Z lors d’un bal somptueux donné dans son grand manoir breton.

Les personnnages principaux de cette formidable intrigue policière, polar existentiel sont par ordre d’apparition le détective privé Dubois-Dupont, le Baron et la Baronne de Z, l’intrigante américaine Miss Issipee, le premier et deuxième valet de chambre, la première et deuxième femme de chambre.
Sans oublier les nombreux personnages de la foule des invités qui participent activement et quelquefois malgré eux à l’évolution de cette enquête étonnante.
Mais comment a-t-on pu apercevoir le cadavre du Baron pendu dans un placard dérobé d’une des innombrables pièces de ce grand manoir breton alors que ce même baron a été également vu à mille lieues de là et qui plus est en charmante compagnie ?

Mise en scène et adaptation  Christophe Feltz
Co-mise en scène, lumière et scénographie Daniel Knipper
Jeu Laure Werckmann, Christophe Feltz
Musique et univers sonore Francesco Rees
Régie son Jérôme Lang
Costumes Travail Collectif

« Des Lumières dans la Nuit » a fait entendre la profondeur de sa poésie,
« La Comédie de la Vie » fera résonner son théâtre, formidablement humain, ludique et pétillant à partir de ses quatre comédies majeures :
« La Comédie de la Comédie », « La Comédie du Langage », « La Comédie des Arts » et « La Comédie du Drame ».
En effet, soutenus et encouragés par sa fille, Alix Turolla Tardieu, notre propos est de mettre en lumière sous un éclairage nouveau le Théâtre de Jean Tardieu, dans une approche dramaturgique originale, surprenante, non stéréotypée.

Nous désirons faire résonner toutes les formes de théâtralité traitées et inventées par Tardieu, et partager avec le public toute la modernité, la causticité, la drôlerie et la finesse de son théâtre, de ses formes dialoguées.
Le théâtre de Jean Tardieu explore, souvent avec un humour irrésistible, « le corps physique et musical » du mot. Non par effet de style, de mode ou de provocation, mais pour donner sens encore plus profondément à la richesse, à l’étrangeté des rapports humains et à une certaine forme de mélancolie joyeusement désespérée et quasi beckettienne de l’existence.
L’écriture de Jean Tardieu projette des « Lumières dans la Nuit », qui font surgir « hors des ombres de la mémoire » les souvenirs, les visages et les lieux d’une humanité qui, à force de mondialisation et de globalisation, ne cesse irrémédiablement de se déshumaniser.
Christophe Feltz, directeur artistique

Nous désirons faire résonner toutes les formes de théâtralité traitées et inventées par Tardieu, et partager avec le public toute la modernité, la causticité, la drôlerie et la finesse de son théâtre, de ses formes dialoguées.

Le théâtre de Jean Tardieu explore, souvent avec un humour irrésistible, « le corps physique et musical » du mot. Non par effet de style, de mode ou de provocation, mais pour donner sens encore plus profondément à la richesse, à l’étrangeté des rapports humains et à une certaine forme de mélancolie joyeusement désespérée et quasi beckettienne de l’existence.

L’écriture de Jean Tardieu projette des « Lumières dans la Nuit », qui font surgir « hors des ombres de la mémoire » les souvenirs, les visages et les lieux d’une humanité qui, à force de mondialisation et de globalisation, ne cesse irrémédiablement de se déshumaniser.

Christophe Feltz, directeur artistique