Audience de Vaclav Havel
Création en coproduction avec l’Illiade à Illkirch du 02 au 06 mars 1999
« Le théâtre existe dans le présent, ou pas du tout »
Vaclav Havel
Avec ce grand auteur longtemps « interdit », ce formidable artiste, souvent « emprisonné », et ce véritable combattant politique et humaniste qu’est Monsieur Vaclav Havel, nous nous laissons embarquer avec « Audience », écrit en 1975, dans un féerique et troublant voyage à l’intérieur des êtres, miroirs sans concession du monde et des sociétés de cette fin de siècle.
Un monde absurde, risible, cocasse. En fait, un monde « vu d’en bas », c’est-à-dire tel qu’il est. Un monde « kafkaïen » en quelque sorte.
« Audience » est le reflet, à la fois cynique et cruel, du parcours artistique et humain de Havel. En effet, il s’y met lui-même en scène sous les traits de Vanek qui, pour cause d’activité littéraire subversive, se retrouve mis à l’écart par l’Etat dans une étrange brasserie dirigée par Sladek, sorte de « souverain déchu » d’un royaume évanoui dans les méandres du temps.
Le Théâtre de Havel, espace électrisant de joie, de liberté et d’humour, nous parle d’aujourd’hui et de maintenant, de nos vies, de nos existences, à tous.
Mise en scène Christophe Feltz
Jeu Roland Brodbeck, Luc Schillinger, Chantal Richard, Christophe Feltz
Lumière et régie générale Daniel Knipper
Scénographie Catherine Lubrano, Christophe Feltz, Daniel Knipper
Costumes Didier Klein
Conception sonore Bruno de Chenerilles, Christophe Feltz
Régie son et plateau Sophie Baer, Mathias Gerber
Quête musicale Jean-Luc Billing, Ismaïl Safwan
Réalisation bande son Jean-Christophe Utz
Construction Machine Daniel Depoutot
Réalisation vidéo Roland Muller
« (…) Il est bien sûr question dans « Audience » d’un régime de l’absurde, totalitaire, « évidemment kafkaïen » ajoute Christophe Feltz qui rappelle que ce texte se nourrit de la propre expérience de Havel : celle d’un intellectuel dont les activités subversives le conduisent à être affecté dans une brasserie d’Etat, dirigée par un personnage despotique (…). »
DNA, Serge Hartmann, février 1999
« (…) Pièce en un acte seulement, et puissant condensé en effet, très sensiblement autobiographique, de la sauvagerie que contient, à tous les sens du mot, l’expérience de la prison, du camp de travail, de l’internement policier (…). »
DNA, Antoine Wicker, février 1999